Rendez-vous
chemin d’Anziola pour mise à l’eau à côté d’Haiçabia.
10h :
Rassemblement autour de Jeff pour le briefing de la sortie. Présentation des différents
éléments matériels nécessaires à la chasse sous-marine, leurs avantages,
inconvénients ; et les indispensables consignes de sécurité.
Nous
sommes 10 au total, 3 « gobies » et 6 « dentis » dont 5 partent
chasser vers un rocher au large « le sous-marin ». Jeff prépare par
2,3 mètres de fond des cibles pour notre initiation.
En
avançant dans l’eau à 17°, je suis surpris par le confort thermique de la
combinaison 5mm pré fendue, que j’utilise pour la première fois.
Au
départ à l’aise pour passer la barre de vagues d’un mètre, je m’emmêle vite les
pinceaux avec le tuba que j’ai du mal à fixer au masque, avec la ficelle de ma
bouée qui traîne et s’enroule comme un fait exprès autour de moi, avec mon
couteau qui quitte son étui pour pendre le long de ma jambe au fil auquel je
l’ai raccordé, avec ma sous-cutale qui pend parce que mal clipsée au départ…
Bref ! Pas mal de détails très difficiles à gérer.
Enfin,
les premiers exercices de tir sur cible, l’arbalète armée, à la recherche du
Sar en plastique accroché à un plomb. Nous la criblons de nos flèches jusqu’à
couper le fil qui la retient au fond. Jeff retrouvera le plomb abandonné entre
les rochers.
L’environnement
sous-marin et l’immensité de l’océan avec ses créatures mystérieuses est un
espace étranger mais je ne le ressens pas hostile, sans doute grâce à la
présence rassurante des membres du DUK.
Dans
ce milieu aquatique, entre humains il n’y a pas de vanité, juste un esprit de
bienveillance et de vigilance réciproque où la sécurité vitale est primordiale.
Je
titille de la pointe de ma flèche les petits poissons que je croise en longeant
les rochers, je m’amuse de les voir détaler.
Nous
sortons de l’eau quelques heures plus tard, je suis ravi par ma première
expérience de chasse sous-marine.
Débriefing
chez Jeff et Maryline qui habitent à côté. Café, jus d’orange et délicieux
gâteaux faits maison garnissent une table qui nous attend. Le Sar et le Mulet
n’étaient pas au rendez-vous, mais les recettes de cuisines racontées par Jeff
et la vue de son congèle rempli de poissons et mollusques nous ont fait saliver
et nous motivent pour la prochaine chasse au sein du DUK, un club sûr dirigé et
encadré par des personnes compétentes, investies, humbles qui répandent autour
d’eux un bel esprit de partage et de convivialité.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire