mardi 26 juin 2018

La première sortie des Ttikis en milieu naturel

Ce samedi 23 juin 2018 le rendez-vous est donné aux Ttikis pour leur première sortie en milieu naturel.

Ce rendez-vous est fixé sur le parking de la plage du lac marin du Port d'Albret à Vieux Boucau.
Ce lac avec un accès à la mer permet tout en étant dans un milieu marin d'être protéger des aléas de l’océan, l'idéal pour un premier contact.
Les enfants au nombre de cinq sont impatients de s'immerger pour partir à la recherche de la faune locale.
La turbidité de l'eau ne leur a pas permis de s'exprimer comme ils le souhaitaient.
Cela dit au bout de deux heures dans l'eau, il est temps de pique-niquer afin de pouvoir bien-sûr repartir à l'eau de suite après pour profiter de cette journée.

Au bout de 6 heures dans l'eau  de 10h à 17h avec une pause repas d'une heure, nos Ttikis ont passé une excellente journée.

A bientôt pour une nouvelle découverte du fond de notre littoral.

mardi 5 juin 2018

Sortie apnée du 3 juin 2018

Sortie apnée en baie de Txingundi  dimanche 3 juin.
  
Super idée de Jeff de proposer une sortie apnée aux quelques courageux qui ont eu le courage de se lever ce dimanche matin.

Au vu des nombreux nageurs en eaux libres et plongeurs bouteilles, qui se sont croisés au pied du phare du Figuier, ce petit coin de mer était, incontestablement  "the place to be” pour profiter de l'exceptionnelle et trop rare fenêtre météo.

RDV donc à 9h au port d’Hondarribia pour Robin, Michel, Marcus et moi-même encadrés par Jeff, on se prépare sur le parking, pour une mise à l’eau à pied depuis le bout du port. L’accès est relativement facile, quoique un peu caillouteux et glissant, perso, je suis rassurée d’avoir pris mes aquashoes (selon le principe bien connu que je ne suis pas venue ici pour souffrir, ok ?)
La mer est calme:  très peu vagues mais un léger courant nous ramène vers les rochers. L’eau est à 20° en surface.

Après l’échauffement habituel, on commence un atelier poids constant.
En binôme, chacun descend le long du bout, un leash accroché au poignet, pendant que l’autre fait la sécurité. Le rythme est tranquille, on prend le temps de récupérer entre 2 descentes, c’est la sécu qui donne le OK pour la descente suivante.
Tête en bas, on atteint progressivement 5m, 7m,...jusqu’aux fonds rocheux vers 10 m.
Comme tout le monde est à l’aise, on se déplace un peu plus loin pour trouver des fonds vers 15m. Près de la surface, on a l’impression de voir à travers un verre cathédrale, l’eau est tellement trouble qu’on n’arrive pas à lire son ordi.*

Même exercice, au fond on trouve un joli paysage de sable et d’algues brunes.

Ensuite, on passe au 2d atelier: poids variable.
Chacun se libère de son lest, on relie une gueuse de 10kg à la bouée par un bout. L’exercice consiste à se laisser descendre en tenant la gueuse, arrivé au fond on la lâche et on se laisse remonter tout seul. C’est assez ludique et la sensation à la remontée est très agréable.
Malgré nos précautions et la surveillance mutuelle, je dois signaler un incident: lors d’une de mes descentes, vers 7m, mes oreilles ont du mal à passer. Je n’insiste pas et choisis de lâcher la gueuse. Mais au lieu de remonter, je sens que mon pied est accroché au bout et que la gueuse continue de me faire descendre.
Plutôt que de la remonter à la palme (elle ne fait que 2kg de plus que mon lest ), la solution de facilité, c’est de m’accrocher au bout de la 2nd bouée qui est juste devant moi et de remonter tranquillement. A la surface, Jeff me dégage de la gueuse très rapidement. 
Après un moment de discussion pour comprendre cet incident, nous reprenons l’atelier, chacun à son niveau. En effet, le bout c'est prit dans la boucle de mon lest de cheville, il faut être le plus épuré possible pour éviter de provoquer ces incidents.

Vers 13h, il est temps de rentrer au port, on n’a pas vu le temps passé. A la sortie de l’eau, on prend le temps d’échanger sur ce que chacun a pensé de cette session.
Retour à la maison,
A la prochaine,

Amélie

*explication de Jeff: à marée descendante, l’eau douce de la Bidassoa ne s’est pas encore mélangée à l’eau de mer, c’est cette différence de salinité qui crée le phénomène.