Sortie apnée en baie de Txingundi dimanche 3 juin.
Super idée de Jeff de proposer une sortie apnée aux quelques courageux qui ont eu le courage de se lever ce dimanche matin.
Au
vu des nombreux nageurs en eaux libres et plongeurs bouteilles, qui se
sont croisés au pied du phare du Figuier, ce petit coin de mer était,
incontestablement "the place to be” pour profiter de l'exceptionnelle
et trop rare fenêtre météo.
RDV
donc à 9h au port d’Hondarribia pour Robin, Michel, Marcus et moi-même
encadrés par Jeff, on se prépare sur le parking, pour une mise à l’eau à
pied depuis le bout du port. L’accès est relativement facile, quoique
un peu caillouteux et glissant, perso, je suis rassurée d’avoir pris mes
aquashoes (selon le principe bien connu que je ne suis pas venue ici
pour souffrir, ok ?)
La mer est calme: très peu vagues mais un léger courant nous ramène vers les rochers. L’eau est à 20° en surface.
Après l’échauffement habituel, on commence un atelier poids constant.
En
binôme, chacun descend le long du bout, un leash accroché au poignet,
pendant que l’autre fait la sécurité. Le rythme est tranquille, on prend
le temps de récupérer entre 2 descentes, c’est la sécu qui donne le OK
pour la descente suivante.
Tête en bas, on atteint progressivement 5m, 7m,...jusqu’aux fonds rocheux vers 10 m.
Comme
tout le monde est à l’aise, on se déplace un peu plus loin pour trouver
des fonds vers 15m. Près de la surface, on a l’impression de voir à
travers un verre cathédrale, l’eau est tellement trouble qu’on n’arrive
pas à lire son ordi.*
Même exercice, au fond on trouve un joli paysage de sable et d’algues brunes.
Ensuite, on passe au 2d atelier: poids variable.
Chacun
se libère de son lest, on relie une gueuse de 10kg à la bouée par un
bout. L’exercice consiste à se laisser descendre en tenant la gueuse,
arrivé au fond on la lâche et on se laisse remonter tout seul. C’est
assez ludique et la sensation à la remontée est très agréable.
Malgré nos précautions et la surveillance mutuelle, je dois signaler un
incident: lors d’une de mes descentes, vers 7m, mes oreilles ont du mal à
passer. Je n’insiste pas et choisis de lâcher la gueuse. Mais au lieu
de remonter, je sens que mon pied est accroché au bout et que la gueuse
continue de me faire descendre.
Plutôt
que de la remonter à la palme (elle ne fait que 2kg de plus que mon
lest ), la solution de facilité, c’est de m’accrocher au bout de la 2nd
bouée qui est juste devant moi et de remonter tranquillement. A la
surface, Jeff me dégage de la gueuse très rapidement.
Après un moment de discussion pour comprendre cet incident, nous reprenons l’atelier, chacun à son niveau. En effet, le bout c'est prit dans la boucle de mon lest de cheville, il faut être le plus épuré possible pour éviter de provoquer ces incidents.
Vers
13h, il est temps de rentrer au port, on n’a pas vu le temps passé. A
la sortie de l’eau, on prend le temps d’échanger sur ce que chacun a
pensé de cette session.
Retour à la maison,
A la prochaine,
Amélie
*explication
de Jeff: à marée descendante, l’eau douce de la Bidassoa ne s’est pas
encore mélangée à l’eau de mer, c’est cette différence de salinité qui
crée le phénomène.
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